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C'est décidé, le sous-marin purgera son ballast avec de l'air comprimé. Mais encore faut-il le stocker à bord et le contrôler de manière autonome... Réserve d'air, compresseur, pressostat, manomètre, électrovannes, ventilateur... le défis de tout faire rentrer dans quelques centimètres cubes.
La partie avant abrite tout le circuit pneumatique du sous-marin.
On commence par quelques vues 3D :
Conception du bloc pneumatique
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La durée de "réflexion" dépasse de loin celle de construction pour cette partie. Tout faire rentrer dans cet espace, un vrai casse-tête !
La bouteille se trouve donc complètement dans le nez, entre deux tubes lance-torpille (qui seront probablement fonctionnels, un jour...).
Une vue d'ensemble :
Disposition des éléments dans le tube
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Un des
pistons d'équilibrage a trouvé sa place définitive :
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Un autre identique se trouvera à l'arrière (lorsque je serai motivé pour le faire).
On voit ci-dessous le couple qui permettra de connecter les éléments au reste du sous-marin.
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La conception n'est pas nouvelle, c'est
du déjà vu ! Les fortes intensités dans les fiches bananes et les signaux dans la prise Sub-D.
Au centre se trouve un écrou (partiellement visible sur la photo) qui permettra de "tirer" cet ensemble dans le tube pour faciliter sa fermeture et son maintien.
Les deux vis à droite sont des vis de réglage du pressostat. Elles permettent de régler la pression limite et la pression différentielle voulue.
Plus en avant, la bouteille et sa sortie :
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Ci-dessous, on voit de gauche à droite le pressostat, le manomètre et la bouteille. C'est mécanique donc peu coûteux (ces trois composants ont été récupérés dans une vieille installation frigorifique) mais très volumineux et lourd...
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Voici quelques détails concernant le fonctionnement du pressostat :
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Le fait de pouvoir lui régler une pression différentielle permet :
- d’empêcher le compresseur de recharger la réserve lorsque celle-ci est pleine (lorsqu'elle a atteint une pression limite)
- d’empêcher le sous-marin de plonger en statique s'il n'y a pas suffisamment d'air dans la réserve pour pouvoir remonter
En fait ces 2 points sont fondamentaux, l'utilisation d'un pressostat ici est obligatoire.
Son fonctionnement peut-être dessiné avec
un cycle d'hystérésis :
Pour ceux qui ne connaissent pas, il faut suivre les flèches pour lire le graphique. Le pressostat a une sortie binaire : A ou B.
- Il reste dans l'état A tant qu'il n'a pas atteint la pression limite (6 ou 7 bar)
- Cette pression atteinte, il passe dans l'état B et il y reste tant que la pression n'est pas passée en dessous de 1,5 bar
Cette valeur de 1,5 bar est à redéterminer. Elle correspond au volume nécessaire pour réaliser une purge de ballast. Le compresseur est donc lié à l'état A et l'électrovanne de purge du ballast est liée à l'état B.
2 électrovannes sont utilisées pour les 2 sorties du circuit :
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Le circuit sert en effet pour purger le ballast et pour lever/rentrer les aériens.
Le compresseur se trouve au milieu de tout ça. Il est monté sur silent-bloc pour amortir les vibrations.
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Vue de dessous :
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Un relais de voiture (30Amp) est visible derrière le compresseur. Il permet de supporter la forte intensité nécessaire pour la recharge du circuit.
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Un ventilateur a été installé pour refroidir le piston du compresseur (la pièce en laiton).
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C'est un ventilateur de PC qui s'actionnera lorsque le schnorchel sera ouvert.