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CAO et techniques de construction

Passer par de la CAO va permettre un gain de temps considérable. Les erreurs de fabrication seront moins nombreuses, ce qui permettra de faire des économies en optimisant la matière première.

Note : les vues présentées sur cette page peuvent ne pas être d'actualité. La conception du modèle évolue tout au long du projet...

L'intérêt de la CAO


Le premier intérêt que je vois à modéliser le sous-marin, ce sont les calculs de masses et de barycentres :

Image Exemple d'estimation du poids et de la position du centre de gravité Voir la galerie



Je pèse chaque composant que je modélise et cela me permet d'estimer au mieux le poids final du sous-marin, ainsi que la position de son centre de gravité. C'est idéal pour les calculs de volume ou de position de ballast.

Ensuite, il m'arrive de vouloir positionner le maximum d'éléments dans un espace minimum. C'est par exemple le cas de la proue avec son circuit pneumatique :

Image Conception du bloc pneumatique Voir la galerie



La CAO permet d'éviter les erreurs, de gagner du temps et de tirer facilement des plans propres et clairs. C'est aussi une manière de faire des économies puisque la matière première n'est découpée qu'une fois : lorsque tout concorde déjà virtuellement.

A titre de comparaison, voici la proue une fois terminée et fidèle aux plans :

Image Voir la galerie


Une construction à l'allemande


Vous pourrez parcourir de nombreuses rencontres de sous-marins RC, vous retrouverez toujours trois principaux types de construction :


  • les constructions à la française

  • les constructions à l'américaine

  • les constructions à l'allemande



Les constructions à la francaise

Très répandues en France, elles sont simples à mettre en place. Il s'agit de disposer différents cadres de vis pour fermer le sous-marin avec des couvercles (sur lesquels il est facile de disposer des aériens ou des interfaces de commandes). Voici un exemple type :

Image Le Curie de Guy Boniface Voir la galerie



Les constructions à l'américaine

D'autres sous-marins se basent sur une conception à l'américaine. Il s'agit de mettre tous les composants internes dans un tube étanche et dissociable de la coque. Ce tube est appelé WTC : WaterTight Cylinder. Cette conception présente l'avantage de garder un accès rapide aux éléments internes. De plus, il arrive de voir des modélistes avec plusieurs coques et un seul WTC : l'intérieur étant complètement dissocié de l'extérieur, il est facile d’inter-changer selon les modèles !

Image Le Sturgeon d'Adrien D. Voir la galerie



Ci-dessus, on remarque les connexions entre le WTC et la coque, pour la propulsion du modèle.

Les constructions à l'allemande

Bien que la majorité des modèles allemands n'adoptent pas cette conception, c'est en Allemagne et à ses alentours qu'on retrouve le plus d'applications de cette configuration.

Il s'agit d'une conception particulièrement aboutie et réfléchie qui présente l'avantage d'avoir un accès rapide aux éléments internes tout en gardant un volume étanche maximum à l'intérieur de la coque : il n'y a pas de coque intermédiaire. Cette conception s'adapte particulièrement sur les modèles cylindriques dont le corps peut se faire à partir d'un tube PVC.

Les autres parties (proue, poupe, pont...) sont faites à base de résine et fibre et liées au tube à l'aide de bagues d'étanchéité (souvent usinées dans de l'aluminium).

Le ballast est quant à lui solidaire du tube et il accueille une partie étanche où siègent les éléments permettant de lever les aériens (périscopes).

C'est cette configuration que j'ai choisi de suivre pour la construction du Collins.

Image Vue de la modélisation (datée de juin 2012) Voir la galerie



L'énorme avantage, c'est la modularité de la coque comme on peut le voir sur cette photo du Collins :

Image Le Collins après ouverture : modulaire ! Voir la galerie



C'est idéal pour le transport ou pour intervenir sur un composant, quelque soit son emplacement dans le sous-marin.
En plus des deux extrémités du tube, une ouverture supplémentaire est prévue à l'arrière pour accéder facilement au bloc de propulsion :

Image Fermeture de l'arrière (1/2) Voir la galerie



Image Fermeture de l'arrière (2/2) Voir la galerie



En revanche, cette construction est bien plus longue à mettre en place. Elle requiert aussi l'accès à un certain outillage (notamment pour le tournage des bagues) ce qui ne l'aide pas à se démocratiser.

Commentaires liés à cet article

lmati Chaima

Bonjour monsieur Simon Rohou
Je suis Chaima Lmati , étudiante de classes prépas et j'ai choisis comme sujet de TIPE " Drone sous marin autonome " ,mais j'ai trouvée une grande difficulté en choisissant une problématique et je me demande si vous pouvez m'aider en précisant une dont je peux attaquer voir mon niveau modeste d'une étudiante de classes prépas .
Merci infiniment d'avoir lu mon message .

Posté le 23 mars 2020

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